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Mourir pour la planète

Lutter contre l'agrobusiness et les braconniers tue.

Selon le rapport de l'ONG Global Witness, 164 militants ont été assassinés en 2018, chiffre moindre que l'année 2017 qui fut la plus meurtrière : 207 victimes recensées .

Les zones les plus dangereuses restent l'Amérique Latine (60%)  et l'Asie du sud-est. En effet, ont été enregistrés en 2018 :

–      24 morts en Colombie

–      20 morts au Brésil

–      16 morts au Guatemala

–      30 morts aux Philippines

–      23 morts en Inde

–      ...

A ce lourd bilan, s'ajoute une criminalisation du militantisme. S'opposer à l'accaparement des terres par une multinationale ou lutter contre le braconnage peut valoir une accusation de terrorisme ! Ces pressions pour faire abandonner la lutte s'exercent notamment en Iran ou au Chili...


Qui tue ?

L'agrobusiness est en tête des assassins, en 2017, 46 meurtres lui ont été associés, l'industrie minière a elle aussi du sang sur les mains : 40 victimes, l'abattage, 23...

La lutte contre le trafic animal n'est pas en reste, 24 morts enregistrés en 2017, essentiellement en Afrique.

Le meurtre n'est qu'un moyen parmi tant d'autres pour intimider les militants, en effet agressions, kidnappings, viols et menaces juridiques sont les armes de l'oppresseur.


Cette situation dramatique risque malheureusement d'empirer dans les années à venir, tant certains états, Brésil et Philippines pour ne citer qu'eux, ont placé à leurs têtes de dangereux individus défendant les intérêts des multinationales et s'attaquant à la biodiversité et aux peuples indigènes.

Le combat pour la défense de l'environnement est et restera dangereux, mais primordial.



Sources :

–      Rapport de l'ONG Global Witness

–      Ouest France

Rédacteur : Benjamin Ménard

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